Énergie et bâtiments

L’EPFL vise à diminuer sa consommation énergétique, qui représente environ un tiers de son impact climatique.

Quelles actions possibles au niveau individuel?

Les objectifs de la Stratégie

Énergie

Favoriser la sobriété énergétique

Quel que soit le type d’énergie utilisée, il est crucial de changer les pratiques pour réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie. En effet, même une ressource durable comme l’eau du lac a besoin d’électricité pour être utilisée, une énergie souvent importée qui ne peut pas être garantie 100% renouvelable.

Énergies renouvelables sur le campus principal

Aujourd’hui, plus de 50% du mix énergétique de l’EPFL est renouvelable. Grâce à un choix technique visionnaire, l’école s’est dotée il y a 40 ans déjà d’une installation de pompage de l’eau du Léman. Conçue à l’origine pour refroidir les infrastructures, puis dans sa deuxième version pour chauffer les bâtiments avec des pompes à chaleur, la centrale thermique a été entièrement rénovée entre 2019 et 2022 pour augmenter sa capacité en se passant totalement du mazout.

L’énergie prélevée dans le lac représente l’équivalent de 109 GWh (estimation 2022, Figure ci-dessous) : 45% est utilisé pour le chauffage et 55% pour tous les circuits de refroidissement nécessaires en particulier aux activités de recherche de l’Ecole. Pour le reste du fonctionnement des campus (installations techniques, éclairage, centres de données, équipements scientifiques, distribution de chaleur et de froid produits par la centrale thermique), l’EPFL a acheté 80 GWh d’électricité en 2022 (estimations, cf Figure ci-dessous).

Les émissions liées à l’énergie représentaient plus de 16’000 tonnes de CO₂-eq en 2019, correspondant à un tiers de l’empreinte carbone partielle de l’EPFL. Ceci est dû à l’impact CO₂ important lié à l’importation en hiver en Suisse d’électricité d’origine fossile.

L’EPFL accueille également un parc solaire de près de 16’000 m² sur les toitures et en façade des bâtiments du campus d’Ecublens.

Centrale thermique

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Parc solaire

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Bâtiments

Assainissement énergétique

Le parc immobilier de l’EPFL évolue avec les besoins de la recherche et le nombre croissant de personnes sur le campus (corps étudiant et personnel). Pour garantir des espaces adaptés à l’enseignement, la recherche et l’innovation, l’école a besoin d’entretenir et d’élargir son parc immobilier. Or, les constructions et la rénovation des bâtiments sont aussi des sources importantes d’émissions de CO2 , notamment en termes d’énergie grise. La réduction de ces impacts environnementaux constitue le cœur de la stratégie d’assainissement des bâtiments du campus au niveau structurel et énergétique.

Les rénovations des premiers bâtiments de l’EPFL, construits dans les années 70 et 80, sont motivées tant par le besoin d’entretenir le parc immobilier que par celui d’en améliorer les performances énergétiques et le bien-être des usagères et usagers. Le masterplan pour la rénovation structurelle et énergétique des bâtiments et la densification des campus tiendra compte de critères de durabilité ambitieux à chaque étape. Cela permet entre autres de comptabiliser et réduire l’énergie grise des bâtiments. Le masterplan pour la maintenance des installations techniques, en cours de rédaction, vise à planifier l’assainissement des installations techniques (distribution de chaleur et de froid, ventilations, système de régulation, éclairage, etc.).

Nouvelles constructions

L’EPFL procède à la labélisation de toute nouvelle construction ou rénovation majeure sur le campus grâce au système de certification DGNB dans une version adaptée à la Suisse. Ce système vise à prend en compte et à réduire les impacts sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, de la planification à la démolition. Cela comprend l’énergie grise des matériaux utilisés mais aussi d’autres facteurs. Un bâtiment labelisé DGNB se caractérise par une construction dont les impacts sur l’environnement et la santé des usagères et usagers sont fortement réduits par rapport à une construction standard.

L’Ecole vise le niveau de certification le plus ambitieux possible en fonction de la typologie du bâtiment. L’objectif est de réduire les impacts environnementaux non seulement en termes d’émissions de gaz à effets de serre, mais également en termes de réduction des consommations de ressources (électricité, eau, matières premières, etc.).