La recherche scientifique est au cœur des missions de l’EPFL. L’Ecole s’engage afin de comprendre l’empreinte environnementale des activités de recherche. Les pratiques en laboratoire doivent évoluer pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux. C’est pourquoi des outils et projets pilotes ont été et vont être mis à la disposition des scientifiques afin de pouvoir quantifier, analyser et optimiser les processus opérationnels des activités de recherche sans en impacter le fonctionnement.
La quantification de l’empreinte carbone des activités de recherche reste un exercice difficile, car les laboratoires ont des besoins et fonctionnements très différents. Il est essentiel d’adapter les mesures proposées aux spécificités de chaque faculté. L’EPFL veut sensibiliser le personnel de recherche et mettre en œuvre les transformations logistiques, d’achat et d’organisation nécessaires pour rendre leurs activités de recherche compatibles avec une société climatiquement neutre et durable.
L’exemple de la Faculté SV
En 2020, la Faculté des sciences de la vie (SV), en collaboration avec l’association Zero Emission Group, a mis en place un projet pilote pour quantifier l’empreinte carbone de deux laboratoires afin de développer un calculateur des émissions de CO2. Le concept a depuis été étendu à une dizaine de laboratoires en SV. Au vu des résultats encourageants, il est prévu de développer et d’automatiser cet outil pour les autres facultés de l’École d’ici 2024.
→ Voir la page du projet pilote
La réduction de l’empreinte carbone des laboratoires passera par la sensibilisation du personnel, tant sur les achats de matériel que sur leur utilisation ou encore sur la mobilité des personnes. Première faculté à se doter d’une équipe dédiée à la durabilité, la Faculté SV a émis une série de recommandations pour les membres de son personnel de recherche.
→ Consulter le Guide des bonnes pratiques en laboratoire
Développer des compétences en durabilité au sein des facultés
Tout comme chaque domaine de recherche a ses approches, méthodes et outils spécifiques, chaque laboratoire a une empreinte environnementale différente. Un laboratoire constitué d’équipements IT avec plusieurs serveurs n’a pas les mêmes contraintes qu’un laboratoire plus expérimental. Il ne s’agit pas simplement d’appliquer des marches à suivre uniformes. L’initiative Green Labs sollicitera la curiosité et le sens de l’innovation de la communauté de recherche, afin de faire émerger des idées novatrices.
Après la Faculté SV, d’autres facultés sont en train d’engager des responsables durabilité, comme la Faculté des Sciences de base (SB) et la Faculté des Sciences et techniques de l’ingénieur (STI). L’objectif de l’EPFL est d’avoir au moins une personne dédiée par faculté mais aussi de mettre en place un réseau de personnes relais sur les questions de durabilité au sein même des laboratoires pour partager les bonnes pratiques et diffuser les informations.
Dans l’attente d’un service dédié dans chaque faculté ou collège, chaque laboratoire peut déjà prendre des mesures pour réduire son impact environnemental. Pour plus d’information, contacter la Durabilité EPFL ou les responsables durabilité déjà en place dans les facultés :
- Faculté des Sciences de la vie : Joan Suris
- Faculté des Sciences de base : Tomoko Muranaka
- Faculté des Sciences et techniques de l’ingénieur : (en cours de recrutement)