Conférence
Mercredi 20 mai 2009 à 18h30
Foyer du bâtiment SG
Raw Materials and Residuals
Au-delà ou plutôt à côté des contingences programmatiques, de la pratique sociale et des usages, au-delà des règles élémentaires et des lois de la construction, quelles sont les motivations d’un projet? Où trouve-t-on nos “idées”, nos “concepts”?
Certes, il y a le site et l’environnement, les critères d’intégration, les règlements et les règles de la construction; le maître de l’ouvrage et les ouvriers, les matériaux à disposition et le budget, etc…
Mais il y a aussi notre propre mémoire, nos références culturelles qui rassemblent ce que nous avons appris à l’école, ce que nous avons vu dans nos voyages et nos visites.
Ce champ de références s’enrichit de notre propre vécu et de la manière d’observer les choses, on se constitue chacun une sorte de catalogue vernaculaire individuel. C’est certainement dans ce mixte d’éléments culturels, spontanés, ou intimes que nous devons chercher les origines du projet.
Comme un apprenti un peu sorcier, nous mélangeons ces références en quête d’une solution stable, mais fragile.
A la manière du livre “Les Miscellanées de Mr.. Schott”, nous proposons d’aborder quelques thèmes importants du processus de projet (typologie, mémoire, façades, porte-à-faux, etc) et de les brasser avec des images de ce vernaculaire privé.
Une série de remarques, à nos yeux, importantes et parfois même fondamentales, mais à oublier aussitôt…
Bernard Zurbuchen
architecte, professeur invité SAR, année 2008-2009