20 mai – 3 juin 1992
Exposition réalisée par l’Ecole d’Architecture de l’Université de Genève en collaboration avec le Musée d’architecture de Bâle et les Archives Mollino de la Bibliothèque centrale de l’Ecole polytechnique de Turin
Dans le panorama de l’architecture italienne de l’après-guerre, Carlo Mollino fait habituellement figure d’architecte excentrique et talentueux. Son souvenir reste attaché à la création d’un mobilier qu’on se dispute sur le marché des antiquités pour sa rare extravagance.
Mais l’intérêt de l’oeuvre de Mollino réside dans ses stratégies projectuelles, ses audacieuses transpositions architecturales de thèmes et d’éléments repérés dans les domaines les plus disparates de l’expérimentation technologique, dans la théâtralité de son expression constructive, le réemploi désinvolte de la tradition, l’individualisme intolérant envers les certitudes qui fondent l’idéologie des mouvements architecturaux, la pensée analogique qu’il met en oeuvre, moteur essentiel de sa créativité.
 Station de téléski du Lac Noir, Italie, 1946 |
 |