Documentaire sur Jane Jacobs
26 novembre 2018
Suivie d’un débat avec les urbanistes Paola Viganò, professeur EPFL et Igor Andersen, directeur à Urbaplan.
Seconde projection dans le cadre de Ecrans Urbains, Fondation CUB
VO anglaise sous-titrée en français.
“There is nobody against this,” insisted a flustered Robert Moses at the hearing for his plan to drive a four-lane highway through New York’s Washington Square Park in 1958. “Nobody, nobody, nobody but a bunch of … a bunch of mothers.”
L’écrivaine et activiste urbaine Jane Jacobs était une de ces mères. Elle s’est battue pour sauver la ville historique de New York pendant l’ère du réaménagement urbain de l’urbaniste Robert Moses. Les propositions pour le moins radicales de ce dernier ont entraîné l’invention du néologisme urbicide. Combat de David contre Goliath, une ville vue d’en haut ou de la rue, conflit d’échelles et visions du monde qui s’affrontent.
Jusque dans les années 1960, la solution au problème des villes – éradiquer les taudis et faire place à l’automobile – était la table rase. En invitant les usagers dans le débat, Jane Jacobs transforme le destin des villes modernes. Elle intègre une nouvelle dimension qui dépasse l’autorité technocrate et reconnait ce qui fait la complexité et la beauté du tissu urbain.
“Cities have the capability of providing something for everybody, only because, and only when, they are created by everybody.”
Jane Jacobs, The Death and Life of Great American Cities