Live Matter – Design vegetal

12 avril – 21 mai 2016


CONFÉRENCES

11 avril 2016
Conférence inaugurale de Rosetta Sarah Elkin
Assistant Professor of Landscape Architecture, Harvard University, Cambridge, USA


L’installation Live Matter s’intéresse à la mesure continue du monde de la nature – à la façon dont la vie végétale a été décrite, altérée et catégorisée tout au long de l’histoire de la botanique – afin de révéler un nouveau discours qui privilégie la curiosité et met en lumière la vitalité inhérente au règne végétal.

La recherche de Rosetta S. Elkin envisage le végétal comme un outil de conception, en partant du principe que les transformations propres à la plante demeurent pour nous un terrain de découverte. Le thème de la matière vivante nous engage, en un sens, à nous demander comment nous participons à l’acte universel qu’est la plantation. Ce terme souligne l’existence d’une vie végétale dynamique, mais rarement appréciée à sa juste valeur. Les plantes déplacent, unissent, ordonnent; elles sont irritables, sensibles ou combatives, et possèdent toute une gamme de comportements, telles l’anticipation et la mobilité.

L’architecture de paysage est une discipline aléatoire. L’aménagement d’un terrain dépend nécessairement de forces extérieures au travail de conception proprement dit. De la même manière, l’histoire de l’architecture du paysage se greffe à diverses disciplines affines, telles l’agronomie, l’art, l’ingénierie et l’architecture.

Live Matter propose une alternative aux lectures dualistes qui opposent les données qualitatives aux données quantitatives, l’art et la science, la preuve scientifique et l’observation vérifiable – et, au bout du compte, l’humain et le végétal.

Exposition produite par ARCHIZOOM EPFL et le RADCLIFFE INSTITUTE at HARVARD UNIVERSITY

CONCEPT, INSTALLATION et AUTEURE :
Rosetta Sarah Elkin
Assistant Professor of Landscape Architecture
Harvard University, Graduate School of Design

Partenaires de l’exposition :
Matthew Skjonsberg, assistant-doctorant au lab-U EPFL

avec le soutien du Service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne, direction du patrimoine vert.


Vues de l’exposition