7 – 21 juin 1978
Exposition réalisée par la Caisse des Monuments et des Sites, Paris
Prix de Rome en 1824. Labrouste manifesta son indépendance d’esprit en publiant un percutant rapport sur les méthodes surannées de l’enseignement des Beaux-Arts et en ouvrant un atelier indépendant en 1830. Toute sa vie, il défendit l’idée – révolutionnaire pour l’époque – que la beauté d’un édifice ne peut être obtenue par l’application mécanique de recettes formelles mais uniquement par la recherche d’une harmonie reposant sur la logique et la clarté de la construction.
Après quelques oeuvres peu marquantes (l’hospice de Lausanne, les prisons de Turin et d’Alessandria, le séminaire de Rennes), Labrouste reçut une commande de l’Etat pour la Bibliothèque Ste Geneviève à Paris. Pour la première fois dans un édifice de cette importance et de cette dignité, il est fait une très large place au métal laissé à nu. Labrouste donna son chef-d’oeuvre dans la Bibliothèque Nationale (1854-1975) remarquable par sa cohérence dans l’utilisation du métal et les effets esthétiques nouveaux qu’il sut en tirer.
Bibliothèque Sainte-Geneviève, 1838-1850 |
Bibliothèque Nationale, 1854-1875 |