Glass Block House, Ikuno, Osaka, 1977-78
10 – 25 février 1983
Exposition réalisée par l’Institut français d’Architecture, Paris
Aujourd’hui, quelques architectes japonais tentent de se soustraire à l’univers des grandes métropoles qu’ils jugent vulgaires et anarchiques.
Ne tentant plus de structurer ces infinies déroutes, ils abandonnent à leur destin ces éparpillement de constructions et choisissent de faire retraite dans ce moderne désert. Ils y édifient des enclaves protégées, des ermitages nets et durs, des endroits hautains et parfaitement clos sur eux-mêmes où puissent survivre quelque temps la notion spiritualiste et passablement élitaire qu’ils se font de la société.
Tadao Ando incarne un refus presque religieux du siècle, un dédain des choses profanes, de l’agitation et du bruit,. Il paraît chercher silence, immobilité, immuabilité. Son architecture incarne les valeurs de l’ascétisme et de l’austérité : elle s’offre, nue et franche, jouant de très peu d’éléments très contrôlés, d’un répertoire géométrique frugal, de formes minimales. Des maisons qui ne regardent pas le paysage mais la course des nuages.