Né à Paris en 1928, Antoine Poncet est le petit-fils du peintre Maurice Denis et le fils du peintre suisse Marcel Poncet. Il se lie avec Jean Arp dont il devient le praticien. A Carrare, il côtoie Henry Moore et Marino Marini. Si ses débuts sont figuratifs, il développe, au contact de Jean Arp, un langage abstrait. De nombreuses œuvres d’Antoine Poncet ont trouvé leur place dans les espaces publics. Il vit en France.
A l’EPFL, deux de ses sculptures sont exposées:
Aileiotrope (1992)
Marbre blanc.
Hauteur : 270 cm, envergure : 200 cm. Socle : 90 x 86 x 52 cm.
Emplacement initial : Diagonale près du bâtiment EL
Dès novembre 2016: Place Cosandey
L’œuvre a été achetée par la Commission fédérale des Beaux-Arts à la suggestion de l’EPFL en 1992. Elle a été choisie lors d’une exposition à la Fondation Gianadda à Martigny. Dans Aileiotrope, on peut voir une aile d’oiseau, le battement d’une nageoire de poisson, ou encore la danse d’un corps. Le mouvement est la quintessence de cette sculpture. L’artiste s’efforce de conférer un souffle, une énergie vitale à la matière inerte du marbre. Cette œuvre semble lier la terre au ciel avec un élan en quête d’équilibre. Un polissage extrêmement soigné dote la sculpture d’une dimension immatérielle. Aileiotrope évoque la légèreté, l’envol, la croissance naturelle, l’harmonie du monde.
→ Fiche complète de l’oeuvre (pdf)
La Pulpeuse (1973)
Marbre blanc, 203 x 205 x 105 cm
Emplacement : sous une voûte du Rolex Learning Center
Prêt de l’Office fédéral de la Culture, Berne
En 1973, lorsqu’il réalise La Pulpeuse, Antoine Poncet maîtrise parfaitement le travail du marbre et développe un langage plastique abstrait qui lui est propre. Il traite la pierre dure comme s’il s’agissait d’une matière souple et malléable. Il cisèle des volumes complexes, mêlant courbes et contre-courbes, formes concaves et convexes. Au loin, à travers la place Cosandey, la sculpture dialogue visuellement avec l’Aileiotrope du même artiste.