Lundi 26 février à 18h30
Forum du Rolex Learning Center
Ce concert aux résonances méditerranéennes promet un chaleureux voyage à travers d’harmonieuses et subtiles mélodies.
De l’Espagne à la Turquie, de la Grèce à l’Afghanistan, au fil de compositions originales portées par une myriade d’instruments du bassin méditerranéen et d’au-delà, les influences et les timbres se croisent dans des pièces de toute beauté.
- Stelios Petrakis – musicien, compositeur et luthier crétois
- Bijan Chemirani – percussionniste franco-iranien
- Efrén López – multi instrumentiste espagnol
Ces trois virtuoses, issus de la nouvelle génération des musiciens traditionnels méditerranéens, offrent une musique d’une beauté luxuriante. Leurs œuvres sont sans doute savantes, mais on les reçoit sans pesanteur. Elles nous emportent même dans une folle envie de danser. Surtout, on n’éprouve jamais la douleur d’une juxtaposition d’éléments disparates: le trio est un instrument à part entière, fournissant une musique iridescente, rayonnante d’harmonies virtuoses lorsque nécessaire, plus retenues et suaves quand il convient de l’être.
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Stelios Petrakis est à la fois luthier, compositeur et instrumentiste virtuose. Initié dès son plus jeune âge à lʹart de la lyra, la vielle crétoise, il se plonge rapidement dans les répertoires traditionnels de la Méditerranée orientale: Grèce continentale, Balkans, Turquie… Ambassadeur de la tradition crétoise avec son Quartet, Stelios fait souffler l’esprit de la danse et des fêtes villageoises.
Le Marseillais Bijan Chemirani est l’un de ces musiciens-héritiers obnubilé par la conquête de nouveaux territoires sonores. Nourri à la tradition savante persane, aux roulements et aux trilles, il doit sa maîtrise des percussions tombak et daf à son père Djamchid, disciple du grand Hossein Teherâni, et à son frère Keyvan. Au terme d’une laborieuse initiation, Bijan croisa vite la route d’artistes qui confirmèrent son destin caméléon ; et chaque année jusqu’à aujourd’hui, il donne vie à une foule de songes musicaux.
Leur complice n’est autre que l’instrumentiste espagnol Efrén López qui, lorsqu’il n’écume pas la planète, a désigné La Canée (Crète) comme le creuset de sa vie sédentaire. Celui qui se rêva rockeur avant de se faire troubadour se dédie aux cordes frottées ou pincées : vielle à roue, rubab afghan, oud, guitare fretless, bağlama ou encore kopuz turco-mongol.
Un concert assurant un voyage au-delà de toutes frontières, à ne manquer sous aucun prétexte.