Bande-annonce officielle Wakanim FR : https://youtu.be/iz1EJ0qhG6Y
Pyl :
L’adaptation en anime du manga Kimetsu no Yaiba est tout d’abord une claque visuelle. Cela n’est pas étonnant puisqu’elle est signée du mythique studio Ufotable. C’est pourquoi si vous n’avez jamais lu le manga original, ne le faites pas avant d’avoir visionné l’anime en premier !
Quid du reste ? Si l’intrigue de départ est simple, la cadence plutôt régulières et les combats inévitables, c’est assurément le personnage principal, Tanjirô, ainsi que sa relation avec sa soeur Nezuko qui font toute la force de la série.
En effet, loin de coller au stéréotype du héros de shônen naïf et voulant atteindre l’excellence, Tanjirô s’illustre par sa détermination à combattre ses ennemis, sans jamais pour autant dissimuler son empathie sincère pour eux. Adversaires qui ne sont finalement que des victimes de Muzan, le démon originel. Notre épéiste en a conscience, et il parvient à apaiser les démons qu’il doit abattre, leur rendant leur humanité juste avant leur trépas.
Contrairement aux autres chasseurs qui veulent tous les anéantir, notre héros cherche un moyen de les guérir, et de soigner Nezuko, devenue démone suite au massacre de leur famille. Sa bonté n’est jamais desservie par un talk-no-jutsu, elle est démontrée par des actes et par une authenticité qui force l’admiration.
Niveau musique, on est gâté par les différentes chansons et sonorités traditionnelles japonaises qui accompagnent le décor de l’ère Taisho. L’opening et l’ending sont tous deux portés par la puissante voix de la chanteuse LiSA. La bande-son atteint son paroxysme dans une séquence inoubliable et qui m’a personnellement fait pleurer tant la chanson se mariait à merveille avec les images, les émotions et le suspsens. Rien que pour ce fameux épisode, il vaut la peine de commencer cette série ! (Ne vous spoilez pas !)
Des défauts, il y en a tout de même, à commencer par un rythme qui prend son temps et des personnages secondaires BRUYANTS, quoique qu’attachants. D’ailleurs, il est aisé de les distinguer des simples figurants, car ils ont tous un chara-design coloré, voire criard.
En bref, Kimetsu no Yaiba, c’est à visionner pour toutes ces qualités et surtout pour son protagoniste qui propose une autre voie que celle de la vengeance. Plutôt que de pleurer un passé que nul ne pourra changer, Tanjirô décide de chérir ce qui lui reste et d’aller de l’avant en restant toujours fidèle à ses valeurs. Une véritable leçon de vie mise en valeur par un des plus brillants studios japonais de notre époque ! On ne peut que se réjouir de la suite qui se fera sous la forme d’un long-métrage ! 9/10
Sofia :
Kimetsu no Yaiba raconte l’histoire de Tanjirô, un adolescent vivant dans le Japon d’antan qui voit sa vie être complètement bouleversé après le massacre de sa famille par des démons mangeurs d’hommes. Il va donc devenir un pourfendeur de démons mais, en même temps, il doit protéger sa soeur, Nezuko, seule survivante de la tragédie mais qui s’est retrouvée transformée en démone.
Tout ça a l’air d’être une histoire classique de shônen, mais cet anime ne va pas vous décevoir grâce à des bonnes scènes d’action intenses et bien animées. Chaque épisode est fluide, coordonné et rempli de bonnes idées. L’ambiance générale est assez sombre et mystérieuse, ce qui alimente l’intrigue avec, en plus, une petite touche de folklore japonais.
Les personnages sont intéressants et on apprécie surtout la relation entre Tanjirô et Nezuko qui représente la force de l’amour familial, ainsi que les compagnons, Zenitsu et Inosuke, très différents l’un de l’autre. En effet, les trois jeunes hommes n’ont rien pour être amis, mais après plusieurs aventures et combats ensemble, ils le devient inévitablement et crée une bonne clique.
En conclusion, Kimetsu no Yaiba est un shônen qui coche toutes les cases du genre, mais le fait de la meilleure des manières. Les 26 épisodes passent très rapidement et donnent très envie de regarder les arcs suivants après cette introduction initiale.
Elsa :
Un monde dans lequel les humains se font dévorer par des créatures maléfiques, pouvant même se transformer en celles-ci s’ils sont mordus… le scénario de Kimetsu no Yaiba (Demon Slayer en anglais) semble vu et revu. Cependant, il y a quelque chose dans cette série qui la rend véritablement unique, à commencer par son animation incroyable et ses scènes d’action à couper le souffle. La musique est elle aussi bien choisie et aide à nous plonger dans le Japon de l’ère Taisho, autant celle de fond que les chansons d’opening et d’ending.
Le protagoniste, Tanjirô, est très charismatique et humble, et ne colle pas vraiment aux clichés du genre, puisqu’il n’est pas très grand ni excessivement musclé, ce qui est appréciable. La relation qu’il partage avec sa soeur Nezuko est précieuse, et nous rappelle à quel point les liens familiaux, et notamment avec nos frères et soeurs, sont importants.
Les 26 épisodes passent très rapidement, et donnent le sentiment d’une simple introduction, avec encore bien de la marge pour un développement de l’histoire, dont on ne peut qu’être impatient.
En conclusion, malgré un scénario pas forcément original, tout le reste est au top et contribue à l’éclat de cet anime, particulièrement plaisant visuellement.