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Bande-annonce officielle japonaise : https://youtu.be/3L9bORybWiwÂ
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Pyl :
Uchuu Kyoudai, c’est un manga primĂ© de plus de 30 tomes et qui est toujours en cours. C’est aussi une adaptation en anime de plus de 100 Ă©pisodes. Fort de son succĂšs les Space Brothers (titre traduit) prennent vie dans un live action, c’est-Ă -dire avec des acteurs en chair et en os. Je n’ai jamais lu/vu ce manga/anime, dĂ©couragĂ©e par tout ce qu’il a Ă rattraper, malgrĂ© quelques timides recommandations. Le film Ă©tait alors une introduction bienvenue. DĂ©collons !
L’histoire dĂ©bute avec deux frĂšres qui deviennent passionnĂ©s par l’espace lors d’une rencontre furtive avec un OVNI. Le cadet, Hibito, dĂ©cide de devenir astronaute et fait promettre Ă son aĂźnĂ©, Mutta, qu’ils visiteront l’infini ensemble.
Quelques dizaines d’annĂ©es plus tard, Hibito va ĂȘtre le premier Japonais Ă marcher sur la Lune. Tandis que Mutta est renvoyĂ© de son job de concepteur de voiture et doit rentrer vivre chez leurs parents. Il y reçoit une lettre et rĂ©alise que son petit frĂšre l’a inscrit Ă son insu au concours d’entrĂ©e pour la JAXA (l’Ă©quivalent de la NASA au Japon) !
Le dĂ©but est sympathique, Mutta est marrant, et on comprend bien ses sentiments ambivalents envers Hibito : Ă la fois fier qu’il ait rĂ©alisĂ© son rĂȘve et envieux de sa rĂ©ussite, tout en ayant honte de sa propre condition. Dommage que cela ne soit pas plus exploitĂ© par manque de temps. Quel plaisir par contre, de le voir redĂ©couvrir sa passion tel un enfant ! C’est alors avec une certaine curiositĂ© qu’on le suit dans ses entretiens et ses entraĂźnements spaciaux, tandis qu’Hibito pose pied sur le satellite naturel.
HĂ©las, le rythme pourtant dynamique du dĂ©but et sa bande-son Ă©nergique fait place Ă un plot qui tire en longueur au deuxiĂšme-quart du film. La faute Ă des personnages secondaires caricaturaux qui nuisent Ă la suspension de l’incrĂ©dulitĂ©. Par exemple, je n’arrive pas Ă imaginer qu’un des participants au test final soit un primatologue colĂ©rique. Bon, si tous les candidats avaient des profils psychologiques stables (comme c’est censĂ© ĂȘtre le cas en vrai), il ne se passerait rien. Mais l’effet comique n’y est pas et tout semble donc artificiel. J’imagine que le format du mĂ©dium ne permet pas une utilisation optimale de personnages clichĂ©s.
A la seconde moitiĂ© du film, des pĂ©ripĂ©ties rĂ©veillent enfin le spectateur, mĂȘme si on se doute de l’issue. Elles sont rĂ©solues par une drĂŽle d’ellipse qui nous laisse sur une fin plus ou moins ouverte, sans doute une invitation Ă se pencher sur l’Ćuvre originale.
Au niveau technique, les dĂ©cors sont minutieux, il y a des plans sympas et c’est colorĂ©. Les acteurs ont fait un bel effort pour apprendre Ă parler en anglais et il n’y a pas eu de surjeux gĂȘnants comme je le craignais (c’est souvent le cas dans les drama japonais). L’acteur de Mutta en particulier Ă©tait super. Je regrette un peu qu’il n’y ait pas plus d’effet de gravitĂ© sur la Lune, mais ça ne gĂąche pas non plus l’ensemble. Les effets spĂ©ciaux sont corrects et permettent de rentrer dans le film.
MĂȘme s’il a pas mal de dĂ©fauts, j’ai passĂ© un moment plutĂŽt sympathique avec Uchuu Kyoudai. Et mĂȘme sans ĂȘtre passionnĂ©e par l’astronomie, la belle relation entre les deux frĂšres et leur vif amour pour l’espace m’ont permis de rester jusqu’au bout. Enfin, il a confirmĂ© mon envie de tester le manga ou l‘anime un jour, et pour ça, je ne regrette pas mes 2 heures de visionnage. 6/10
Baptiste :
Uchuu Kyoudai raconte lâhistoire de deux frĂšres, qui, ayant vu un OVNI lors de leur jeunesse, se promettent de devenir astronautes. Une dizaine d’annĂ©es plus tard, le plus jeune frĂšre Hibito est vraiment devenu astronaute ! Mais Mutta, l’aĂźnĂ© a vite oubliĂ© la promesse et est devenu un simple employĂ© de bureau. Sauf quâil se fait mettre Ă la porte pour avoir frappĂ© son boss aprĂšs que celui-ci ait insultĂ© son frĂšre. Câest lĂ quâil va enfin se dĂ©cider Ă suivre son rĂȘve et rejoindre son frĂšre dans lâespace.
Parlons des dĂ©fauts dâabord, je nâai pas vu lâanime ni lu le manga, pourtant on peut sentir certaines coupures dans lâintrigue et parfois elle va un peu trop vite. Normal pour un film live-action finalement.Â
Un autre dĂ©faut, de temps en temps, la couleur de lâimage est trĂšs saturĂ©e et contrastĂ©e, ça donne un peu un cĂŽtĂ© faux. Surtout sur les effets spĂ©ciaux et ça crĂ©e un sentiment assez Ă©trange.
Un petit dernier : on est introduit Ă quelques personnages secondaires, qui auraient pu ĂȘtre un peu plus profonds que ça. La jolie docteure, le vieux sage, le fan de Gundam reclu, on a dĂ©jĂ vu ça pas mal de fois, quoi.
Les bons cĂŽtĂ©s maintenant. D’abord, je salue lâidĂ©e dâadapter quelque chose dâadaptable en live-action. On entend souvent parler des trĂšs mauvaises adaptation live-action, Ă juste titre, de manga ou anime qui nâen nâont absolument pas besoin. Mais dans ce cas, avec le cadre de base rĂ©aliste, tout se passe bien !
Le clichĂ© veut que les Japonais ne savent pas trĂšs bien jouer dans leur film, ici câest trĂšs bien, comme il y a un peu dâhumour, les petits surjeux ne choquent pas et collent bien Ă l’ambiance gĂ©nĂ©rale.Â
Et puis bon, câest une belle histoire dâamour familial et qui encourage Ă suivre ses rĂȘves, mais lĂ le film montre qu’il faut travailler et faire le premier pas, ce quâon oublie parfois !
Bref, un bon film pour une petite soirée ciné !