L’Open Access (OA) est l’accès ouvert aux œuvres scientifiques et autres ressources en ligne. La littérature scientifique en OA est électronique, en ligne, gratuite et exempte de la plupart des restrictions en termes de droit d’auteur et de licence d’utilisation (Peter Suber, Open Access, The MIT Press, 2012).
Pourquoi publier en Open Access
Dans le cadre de la stratégie globale de l’Open Science, l’EPFL est fortement engagée en faveur de l’OA. Depuis 2019, l’EPFL a adopté une politique qui définit les exigences institutionnelles pour la diffusion des publications écrites par les chercheur·es de l’EPFL selon les principes de l’OA.
Cette politique prévoit que les auteur·trices de l’EPFL publient tous leurs résultats de recherche en OA, en choisissant parmi les voies Green, Gold ou Diamond. De plus, la politique indique également que tous les manuscrits doivent être déposés dans Infoscience au moment de la publication. Une exception existe pour la voie Green : dans ce cas, les articles doivent être accessibles en OA au plus tard 6 mois après leur publication (12 mois pour les livres).
L’EPFL soutient également plusieurs initiatives suisses et internationales pour la promotion de l’OA, dont beaucoup s’inscrivent dans le cadre de la Global Sustainability Coalition for Open Science Services (SCOSS). Créé en 2017, SCOSS est un réseau de plus de 300 institutions qui s’engagent à protéger les infrastructures non commerciales dont la communauté de l’Open Science dépend. Découvrez ci-dessous quelques-uns des services actuellement financés par l’EPFL dans le cadre de SCOSS :
arXiv est un dépôt OA et un service de diffusion gratuit de plus de 2,3 millions d’articles scientifiques dans les domaines de la physique, des mathématiques, de l’informatique, du génie électrique et de la science des systèmes, de la biologie quantitative, de la finance quantitative, des statistiques et de l’économie. La plupart des manuscrits archivés dans arXiv sont des preprints, autrement dit des articles qui n’ont pas été évalués par des pairs.
Le Directory of Open Access Journals (DOAJ) est un répertoire exhaustif et fiable de publications en OA, alimenté par une communauté internationale. Les critères d’inclusion dans ce répertoire sont devenus une véritable référence en matière de publication en OA.
Dryad est une plateforme de publication d’Open Data permettant la conservation, le libre partage et la réutilisation des données de recherche dans tous les domaines. L’objectif de Dryad est de faciliter la publication, la recherche, l’utilisation et la citation des données de recherche.
Lancée en 2002, DSpace est une application web et un logiciel d’archivage qui permet aux chercheur·es de publier tous types de documents et de données. Il fonctionne comme un système d’archives numériques, axé sur le stockage à long terme, sur la facilité d’accès et sur la préservation du contenu numérique.
LA Referencia est un réseau fédéré de dépôts Open Science provenant de plus d’une centaine d’universités et d’institutions de recherche d’Amérique latine. Grâce à sa plateforme et à ses services, LA Referencia soutient les stratégies nationales en matière d’OA, en collectant et en partageant des articles et des thèses, et en donnant de la visibilité à la production scientifique des institutions participantes.
Redalyc a été créé en 2003 sous la forme d’un index de revues OA et d’une plateforme d’hébergement d’articles. Son infrastructure fournit aujourd’hui des services à plus de 1’400 revues OA publiées par 670 institutions. AmeliCA est une infrastructure communautaire de communication pour l’Open Science, orientée vers les modèles d’édition à but non lucratif. AmeliCA et Redalyc ont adopté des mesures communes pour renforcer le modèle Diamond OA au-delà des pays du Sud.
Le Research Organization Registry (ROR) est un registre communautaire international d’identifiants permanents ouverts pour les institutions de recherche. ROR apporte une solution simple au problème de l’identification des affiliations, en reliant sans ambiguïté les institutions aux auteur·trices et à leurs publications.
Sherpa Romeo est une ressource en ligne qui regroupe et présente, revue par revue, les politiques d’OA des éditeurs, en fournissant des récapitulatifs des autorisations d’autoarchivage et les conditions des droits accordés aux auteur·trices.
Comment publier en Open Access
Il existe plusieurs façons de faire en sorte qu’une publication scientifique soit librement accessible à toutes et tous. Ces options d’OA sont généralement appelées voies (Roads), et les plus fréquentes sont les voie verte (Green), dorée (Gold), hybride (Hybrid) et diamant (Diamond).
La voie Green consiste à déposer ses contributions scientifiques (articles, actes de conférences, livres et chapitres de livres) dans un dépôt ouvert. Ce dépôt peut être institutionnel (Infoscience à l’EPFL) ou thématique (arXiv, PubMed Central, etc.). Les conditions de Green OA sont établies par la politique de copyright du journal et précisent le délai d’autoarchivage de la publication (période d’embargo), les dépôts autorisés, ainsi que la version du manuscrit qui peut être déposée : la version soumise (submitted), acceptée (accepted) ou publiée (published). En général, les éditeurs n’autorisent pas la diffusion de la version publiée (également appelée version finale ou version of record), mais permettent le dépôt de la version acceptée (également appelée postprint ou author accepted manuscript), qui est la version après l’évaluation par les pairs, mais avant toute étape de révision, relecture et production. L’embargo, la version du manuscrit et les autres conditions de publication peuvent être vérifiés avec l’Open Access Check Tool (OACT), sur la base de données Sherpa Romeo, sur le site web du journal choisi ou auprès de l’équipe de Soutien à la publication de la Bibliothèque de l’EPFL.
La voie Gold consiste à publier ses contributions scientifiques dans une revue ou un livre entièrement OA. Les revues et les livres qui sont certifiés Gold OA sont répertoriés dans le Directory of Open Access Journals (DOAJ) ou dans le Directory of Open Access Books (DOAB). L’accès en ligne aux publications Gold est gratuit et immédiat pour toutes et tous. En général, le choix de cette option implique certains frais de publication, souvent appelés :
- Article Processing Charge (APC – frais de traitement des articles)
- Book Processing Charge (BPC – frais de traitement des livres)
- Book Chapter Processing Charge (BCPC – frais de traitement des chapitres de livres)
Ces frais sont facturés directement à l’auteur·trice (corresponding author), à l’institution de l’auteur·trice ou au bailleur de fonds du projet de recherche. Lorsque les auteur·trices affiliés à l’EPFL ne disposent pas de fonds dédiés pour couvrir ces frais, la Bibliothèque peut contribuer – sous certaines conditions – par le biais du fonds Gold OA de la Bibliothèque de l’EPFL. En plus de cela, la Bibliothèque négocie régulièrement des accords avec certains éditeurs afin d’obtenir des réductions sur les frais de publication. Toutes les informations sur les différentes formes de soutien financier disponibles à l’EPFL sont consultables ici.
La voie hybride est parfois considérée comme une forme alternative de la voie Gold. Elle consiste à publier un article dans une revue à abonnement (c’est-à-dire une revue traditionnelle à accès fermé) et à payer l’option OA au niveau de l’article. L’article devient alors immédiatement et librement accessible à toutes et tous, mais tous les autres articles de la même revue pour lesquels les auteurs n’ont pas payé l’APC restent en accès fermé. Étant donné que l’accès aux publications hybrides est financé à la fois par l’abonnement à la revue et par le paiement de l’option OA, cette pratique est souvent appelée double dipping (double paiement). Pour cette raison, l’EPFL (comme de nombreux bailleurs de fonds, y compris le Fonds National Suisse) ne contribue pas financièrement à ce type de frais, à moins qu’ils ne soient inclus dans un accord Read&Publish préalablement négocié avec l’éditeur.
Les licences Read&Publish font partie des transformative agreements (accords transformatifs) parfois négociés entre un éditeur et une ou plusieurs institutions, comme la Bibliothèque de l’EPFL ou le Consortium des bibliothèques universitaires suisses (CSAL). Ces accords controversés ont pour objectif de transformer le modèle commercial des revues scientifiques, en le faisant passer du paiement de frais d’abonnement pour l’accès à la lecture au paiement d’APC pour les services éditoriaux de publication en OA. Dans une licence Read&Publish, les droits de lecture et de publication sont regroupés dans un seul accord, et les institutions (par l’intermédiaire de leurs bibliothèques) prennent en charge l’intégralité des frais correspondants. Même si les licences Read&Publish concernent principalement les revues hybrides (car elles sont censées aider à surmonter le problème du double dipping lié à ces publications), ces accords incluent parfois aussi une sélection de revues Gold OA du même éditeur. Pour les auteur·trices de l’EPFL, publier leur recherche dans une revue incluse dans une licence Read&Publish signifie qu’ils peuvent bénéficier d’un APC gratuit. Tous les détails sur les accords que l’EPFL a actuellement avec plusieurs éditeurs sont disponibles sur la page Soutien financier à l’Open Access.
La voie Diamond, parfois aussi appelée voie platine (Platinum), indique un modèle de publication qui est à la fois gratuit pour les auteur·trices et pour les lecteur·trices. Cela signifie que les auteur·trices peuvent publier, distribuer et conserver gratuitement leurs travaux scientifiques et que chacun peut lire les publications Diamond OA sans payer de frais d’abonnement. Contrairement au modèle commercial traditionnel des sociétés d’édition, les revues et les plateformes Diamond sont généralement gérées directement par les communautés universitaires et scientifiques. Comme l’a expliqué cOAlition S (une initiative qui encourage l’accès gratuit, intégral et immédiat à toutes les publications scientifiques), le modèle Diamond est équitable par sa nature et conception, “desservant une variété de communautés scientifiques généralement de petite taille, multilingues et multiculturelles” (lien).
Le choix de l’option OA offre un autre grand avantage par rapport au modèle classique de publication à accès fermé. Dans ce dernier, les auteur·trices cèdent généralement la plupart des droits à l’éditeur lorsqu’ils signent le contrat de publication. Au contraire, les voies Gold et Diamond (ainsi que la voie hybride) permettent aux auteur·trices de décider des droits qu’ils souhaitent retenir et de la manière dont des tiers sont autorisés à exploiter leur publication (partage, utilisation, développement, etc.). La Bibliothèque de l’EPFL conseille d’utiliser les licences Creative Commons : il s’agit de licences de base préformulées pour toute œuvre protégée par le droit d’auteur. En accord avec les principes de l’OA, ce choix permet une réutilisation plus facile et plus rapide de ses travaux, assurant ainsi une grande diffusion et visibilité. De plus amples informations sur les licences Creative Commons sont disponibles dans le Fast Guide #3.
Politiques d’OA et exigences des bailleurs de fonds
EPFL
Objectif
L’EPFL soutient activement la diffusion et la promotion de la production scientifique de ses chercheur·es. L’institution souhaite assurer la meilleure visibilité aux résultats de ses recherches, afin de contribuer à la diffusion de connaissances et au rayonnement de l’EPFL et de ses auteur·trices. L’EPFL s’engage à soutenir ses chercheur·es dans leurs activités de publication. Cette politique s’applique à toutes les publications évaluées par les pairs et avec une contribution de l’EPFL.
Comment faire
Cette politique prévoit que les auteur·trices de l’EPFL publient tous leurs résultats de recherche en OA, en choisissant parmi les voies Green, Gold ou Diamond. De plus, la politique indique également que tous les manuscrits doivent être déposés dans Infoscience au moment de la publication. Une exception existe pour la voie Green : dans ce cas, les articles doivent être accessibles en OA au plus tard 6 mois après leur publication (12 mois pour les livres). Cette disposition n’est pas toujours compatible avec la période d’embargo minimale définie par la politique Green OA du journal sélectionné, et peut nécessiter une négociation avec l’éditeur. Pour aider les chercheur·es lors de cette négociation, un amendement au contrat de publication (amendment to publication agreement) et un message d’accompagnement sont proposés aux auteur·trices de l’EPFL. De plus amples informations sur ce sujet peuvent être trouvées dans le Fast Guide #2.
Validité
Cette politique est valable depuis le 12.02.2019.
Suisse
Objectif
La Stratégie Nationale Suisse sur l’OA vise à atteindre l’objectif suivant : d’ici 2024, toutes les publications scientifiques réalisées en Suisse devraient être en OA, et toutes les publications scientifiques financées par des fonds publics devraient être librement accessibles sur internet.
Comment faire
La stratégie soutient une approche combinée des différentes voies d’OA, comme indiqué dans le Plan d’Action (disponible en français et en allemand).
Validité
Cette stratégie a été adoptée le 31.01.2017.
Lien
Swissuniversities – Stratégie Nationale et Plan d’Action
Objectif
Le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS) demande à ses bénéficiaires de diffuser les résultats de leurs projets de recherche sous forme de publications OA ou de bases de données OA.
Comment faire
Toutes les voies OA (Gold, Green, Hybrid, Diamond) sont conformes aux directives du FNS.
- Gold OA : Les chercheur·es peuvent demander sur la plateforme ChronosHub une subvention pour couvrir les frais de publication OA. Ce financement n’est pas lié au budget de la bourse FNS et peut être demandé même après la fin du projet.
- Veuillez noter que pour les projets soumis à partir du 01.01.2023, le FNS exige une licence CC BY pour tous les articles publiés.
- A partir de février 2024, le FNS ne financera les articles publiés dans les éditions spéciales (special issues). Ce règlement s’applique aux articles soumis à l’éditeur à partir du 1er février. Pour plus d’informations, cliquez ici.
- Hybrid OA : Cette voie est conforme aux exigences du bailleur de fonds, mais les frais de publication associés ne sont pas couverts par le fonds OA du FNS.
- Veuillez noter que pour les projets soumis à partir du 01.01.2023, le FNS exige une licence CC BY pour tous les articles publiés.
- Green OA : Cette voie est conforme à condition que la période d’embargo ne dépasse pas les 6 mois pour les articles et les 12 mois pour les livres et les chapitres de livres.
- Veuillez noter que pour les projets soumis à partir du 01.01.2023, les embargos sur les articles scientifiques ne sont plus autorisés et la version acceptée doit être déposée dans une archive institutionnelle sous une licence CC BY.
Validité
Cette politique est valable depuis le 01.04.2018.
Des mesures additionnelles sont appliquées depuis le 01.01.2023.
International
Objectif
Toutes les publications scientifiques (évaluées par des pairs) qui sont financées par Horizon Europe doivent être disponibles en OA dès leur publication et sans restriction d’utilisation.
Comment faire
Toutes les voies OA (Gold, Green, Hybrid, Diamond) sont conformes aux directives d’Horizon Europe.
- Gold OA : Les frais de publication OA peuvent être remboursés tout au long de la durée du projet. Ces frais doivent être inclus dans le budget indiqué dans la proposition du projet. Les auteur·trices doivent déposer la version publiée de l’article dans une archive réputée au plus tard le jour de la publication, et ils doivent également publier leurs articles sous licence CC BY.
- Hybrid OA : Cette voie est conforme aux exigences du bailleur de fonds ; cependant, les frais de publication associés ne sont pas éligibles au remboursement.
- Green OA : Au plus tard au moment de la publication, les chercheur·es doivent déposer le manuscrit accepté ou l’article publié dans une archive réputée pour les publications scientifiques (c’est-à-dire qu’aucune période d’embargo n’est autorisée). Une licence CC BY doit être choisie pour les articles, tandis qu’une licence CC BY-NC, CC BY-ND ou une licence équivalente doit être choisie pour les monographies et autres textes longs.
Validité
Ces dispositions sont valables depuis le 01.01.2021.
Toutes les dispositions d’Horizon Europe s’appliquent.
Dès la date d’acceptation de la publication, les chercheur·es doivent soumettre à PubMed Central (PMC) tous les manuscrits acceptés qui résultent d’un financement du NIH.
Contrôle de conformité
L’Open Access Check Tool (OACT) est une ressource en ligne, adaptée aux exigences de la communauté universitaire suisse, qui réunit les principales informations relatives à la publication en OA. Son objectif principal est d’aider les chercheur·es à décider où et comment publier leurs recherches en respectant les contraintes des bailleurs de fonds et les politiques de leurs institutions.
Sherpa Romeo et le Directory of Open Access Journals (DOAJ) sont des ressources complémentaires à l’OACT, qui renseignent sur les politiques des revues en matière d’OA, de droits d’auteur, de contrats de licence, de frais de publication, et plus encore.
OACT
Comparez les différentes conditions de publication OA des institutions académiques, des bailleurs de fonds et des revues scientifiques.
Sherpa Romeo
Vérifiez les politiques d’OA des éditeurs et les conditions d’autoarchivage, revue par revue.
DOAJ
Vérifiez si une revue est Gold OA dans ce répertoire exhaustif et fiable des publications OA.
Revues prédatrices
Les chercheur·es de l’EPFL sont parfois sollicités pour publier leurs résultats de recherche dans des journaux, le plus souvent OA, publiés par des éditeurs appelés prédateurs ou douteux. Ces éditeurs ou revues, souvent mercantiles, au fonctionnement très peu transparent, ne garantissent aucune qualité, ni intégrité scientifique. Les étapes de relecture et d’édition sont presque toujours inexistantes et la mise en ligne du manuscrit est en général immédiate après soumission.
La publication dans ces revues n’a donc que très peu de valeur scientifique et peut surtout nuire à la réputation du chercheur·e et également de l’Institution. De plus, une fois publiée dans la revue prédatrice, la recherche ne peut pas être soumise à un autre journal. Généralement, ces types de journaux ou éditeurs sollicitent directement les chercheur·es par e-mail. On retrouve la pratique prédatrice également dans le cadre de conférence ou de publication de thèses.
En cas de doute sur la qualité éditoriale d’une revue ou d’un éditeur, il est utile de consulter les recommandations éthiques et professionnelles de la publication scientifique du Committee on Publication Ethics (COPE) et de vérifier si le journal Gold OA est listé dans le DOAJ et indexé dans des bases de données bibliographiques (Scopus, Web of Science, etc.). Il est également toujours utile de lire un des articles du journal pour en évaluer la qualité et de demander l’avis de ses collègues et de ses pairs. Le site web Think, Check, Submit offre également des informations précieuses sur les éditeurs prédateurs, de même que le site web correspondant Think, Check, Attend est une excellente ressource pour reconnaître et éviter les conférences prédatrices.
En général, avant d’envisager une publication dans une revue, les chercheur·es devraient toujours s’assurer que les conditions suivantes sont respectées :
- Communications : les e-mails reçus et les contenus du site web sont de haute qualité.
- Comité éditorial : les éditeurs et les membres du comité (editorial board ou advisory board) sont des expert·es dans le domaine ; l’éditeur n’est responsable que d’une seule revue.
- Contacts : les informations de contact sont disponibles et les sollicitations reçoivent toujours une réponse.
- Processus de publication : les étapes de soumission, le processus d’évaluation par les pairs et les charges de publication sont tous clairement indiqués.
- Domaine du journal (scope) : les sujets et les attentes du journal sont bien définis et cohérents.
- Identifiants : la revue a un ISSN et les publications ont des DOI.
- Droits d’auteur (copyright) : les informations sur le transfert des droits, les conditions de réutilisation et les types de licences sont disponibles sur le site web de la revue.
Parmi les autres ressources utiles, on trouve :
- Quality Open Access Marker (QOAM) : site web recueillant les évaluations fournies par des auteur·trices académiques sur leur expérience avec des revues OA.
- Compass to publish : outil en ligne qui aide à identifier les revues et les éditeurs prédateurs (développé par la ULiège Library).
- Retraction Watch : suivi des rétractations d’articles liées à des fraudes ou à des faiblesses dans le système de publication.
N’hésitez pas à contacter [email protected] si vous avez des questions sur les revues prédatrices.