La qualification des chapelles

Une chapelle qui a passé la qualification est validée pour une ouverture maximale de travail de 50 cm ou de 40 cm (hauteur de la guillotine). 

L’ American Chemical Society classifie le risque des laboratoires avec une approche semi quantitative du risque selon des bandes de contrôle “Control banding“. Ainsi le “Chemical Safety Level 3” correspond typiquement à des laboratoires de recherche de chimie, en pharmacologie, en génie chimique.  On y retrouve des risques modérés avec la présence de petites quantités de produits dangereux, dont des cancérogènes, des mutagènes ou des toxiques pour la reproduction (CMR). On estime que toutes les chapelles du Campus doivent pouvoir être qualifiées pour ce niveau 3 de sécurité (Qualified for Chemical Safety level 3 – QCSL3). 

Des risques élevés en quantités limitées peuvent être aussi présents avec l’approbation de l’OHS (Occupational Health and Safety). Pour plus d’information voir la page dédiée aux Autorisations chimiques.

Nous avons introduit le concept QCSL3 à la fin 2021. Les 900 chapelles du Campus seront qualifiées tous les 5 ans et d’ici 2024, elles auront toutes été contrôlées une première fois. Cette démarche est complémentaire à tous les travaux de maintenance qui assurent le meilleur fonctionnement des chapelles selon le standard suisse.

Si vous avez un doute sur le niveau de protection apporté par votre chapelle en relation avec vos activités, prenez contact avec [email protected]. Pour les pannes et les défauts, vous devez impérativement vous adresser à la Centrale d’Alarme et d’Engagement (CAE) ou téléphone 34000

Oui, une personne doit être présente pour réceptionner les spécialistes et leur donner accès aux laboratoires. Il s’agit aussi de vérifier qu’ils puissent effectuer leur mandat en toute sécurité.

Le test de performance dure environ 30 minutes. Nous ne pouvons pas vous donner d’heure exacte du passage. La chapelle sera libérée dès que le test aura été réalisé.

Oui, pratiquement tout ce qui est facilement amovible doit être retiré de la chapelle.
Il s’agit par exemple de la verrerie, du stockage des produits chimiques, des échantillons et des petits appareils amovibles (par exemple, les plaques chauffantes).

Les objets fixés de manière permanente à la paroi de la chapelle comme les lignes de Schlenk peuvent rester en place pour autant que le flux d’air ne soit pas bloqué.

Dans la limite du possible, les gros équipements doivent être aussi retirés pour autant qu’il soit possible de les déplacer sans outillage.

Si une hotte est dédiée à l’utilisation d’un appareillage difficilement déplaçable (par exemple une  Rotavapor), elle sera contrôlée telle quelle, mais seulement s’il est possible de laisser un espace à l’avant de 30 cm pour le robot.

S’il n’est pas possible de la contrôler, cela signifie aussi que les équipements trop volumineux affectent l’aéraulique de la chapelle. Le service OHS prendra alors la décision d’indiquer que cette chapelle n’offre pas de protection optimale avec la guillotine ouverte. Il est conseillé de limiter l’activité de cette chapelle à des processus pouvant se réaliser la guillotine en bas (un analyseur HPCL par exemple).

Cette étiquette indique que la chapelle ne garantit pas une protection optimale lorsque la guillotine est ouverte.