L’agriculture au défi du réchauffement à Madagascar
Le mardi 21 mars, à l’EPFL au CM 1016, présentation et témoignage sur la situation malgache par l’ingénieure agronome D. Ratsimanarihaja .
Diary Ratsimanarihaja. Elle est née et a grandi à Madagascar, où elle a poursuivi des études pour devenir ingénieure agronome. Un choix pertinent dans un pays où 80 % de la population dépend de l’agriculture. Elle s’est ensuite spécialisée en agroéconomie et a obtenu un diplôme de l’IHEID à Genève en Politique et Pratique du développement.
Je me suis intéressée à l’agronomie car pour moi, la nourriture constitue la base de la vie. J’ai toujours aspiré à apporter mon aide dans ce domaine : accroître la production agricole, améliorer le niveau de vie des paysannes et paysans, éradiquer la malnutrition et atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Diary est actuellement membre de la coordination d’Action de Carême à Madagascar. En tant que responsable des thématiques agroécologie et changements climatiques, elle met son savoir et son énergie au service des populations locales dans le but de renforcer leur sécurité alimentaire et leur autonomie économique.
Madagascar est l’un des pays les plus exposés aux cyclones, qui deviennent de plus en plus fréquents et puissants, entrainant de graves inondations. Paradoxalement, le sud de Madagascar souffre d’une grande sécheresse. Ces deux dernières années, la pluviométrie a diminué de 60 % par rapport à la normale. Au-delà des différentes aides d’urgence, Diary insiste sur la nécessité d’apporter des solutions pérennes pour assurer la sécurité alimentaire de la population. L’agroécologie propose diverses techniques aux paysannes et paysans qui permettent d’augmenter la production et la qualité de la nourriture ainsi que les revenus. Outre les bienfaits pour les sols et la biodiversité, cette approche valorise les humains au coeur de la production, de la distribution et de la consommation.
Ce qui me plaît le plus c’est de constater ou d’entendre les témoignages des bénéficiaires qui ont une vie meilleure grâce aux projets que nous
soutenons. Ces moments me procurent une satisfaction indescriptible.
Un moment de questions et débat suivra (une petite collation aussi, enfin on espère) !
L’organisation est commune à IdM, et l’aumônerie UNIL-EPFL.
A bientôt,
Alexandre