Nos sociétés thermo-industrielles vont s’effondrer dans les années qui viennent, notamment du fait du réchauffement climatique. C’est ce que prétend la collapsologie. Pas très drôle…  Beaucoup de personnes dès lors s’interrogent : à quoi cela servirait-il de faire des projets si notre société se dirige vraiment vers un effondrement ? Comment prétendre au bonheur avec une telle perspective d’avenir?

Quelques pistes de réflexion et d’action :

• Prendre soin de soi et de son rapport au monde : l’éco spiritualité propose d’aller à la rencontre de sa peine pour la terre et pour la vie sur terre, et de se reconnecter au vivant; une manière d’accueillir et de transformer les émotions de tristesse et de colère liées aux constats écologiques alarmants. 
• Nos sociétés ne sont pas éternelles, nous non plus.  En prendre conscience nous replace dans le réel. Reconnaître et accepter nos limites, la fragilité, la finitude et les intégrer contribue à un bonheur vrai. 
•  La présence d’un danger vital pour nos sociétés ne permet pas de s’installer dans une perspective de vie qui serait centrée uniquement sur la recherche de son bonheur personnel. Nous sommes placés face à la question de la responsabilité. 

• Le modèle d’un bonheur consumériste, disqualifié par la question écologique, permet de re-découvrir ce qui favorise réellement le bonheur.
• Entrer dans l’action, devenir acteur à son niveau, face à ce qui inquiète, permet de diminuer la peur et de trouver une voie vers le bonheur. 
• Le changement de paradigme en cours peut nous amener à la création de nouvelles sociétés meilleures. 
• Par définition nous ne connaissons pas l’avenir…L’humanité s’est souvent trompée dans ses prédictions. Le futur est ouvert!