Les sociologues placent le sens parmi les premières raisons invoquées du « bien-être » subjectif.

Kierkegaard, le philosophe danois écrivait déjà sur le sens: « Il s’agit de comprendre ma destination, de trouver une vérité qui soit vérité pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir. »

Pour le psychiatre Viktor Frankl, le sens est une forme de nécessité ; en son absence, les gens remplissent le vide de plaisirs hédonistes, de pouvoir, de possessions, de haine, d’ennui ou d’obsessions et de compulsions névrotiques. 

Le sens, qui fait bon ménage avec le bonheur, renvoie aussi bien à la direction qu’à la signification:

Trouver sa voie, sa direction

Suis-je dans la bonne voie ? Vers quels objectifs orienter mes énergies ?  Les personnes en formation, les personnes qui travaillent, bref un peu tout le monde, à différents moments de la vie, se posent ces questions alors qu’elles sont aux prises avec les défis de la voie choisie. Est-ce la bonne ? Débouche-t-elle sur des possibles en lien avec mes valeurs ? Trouver sa « voie » est souvent un long processus fait :

-d’écoute intérieure : qu’est-ce qui me fait vibrer ? me passionne ? correspond à qui je suis ? ;

-et d’expérimentation : j’essaie, j’explore, je vois où la route est ouverte et où elle semble barrée. 

Trouver sa voie et le bonheur d’une orientation de vie qui nous correspond implique parfois de se libérer d’orientations qui ne sont pas les nôtres, mais ont été reçues de la famille, de la culture, d’une certaine image de soi. As-tu trouvé une voie ? ou cherches-tu encore ?

En quête de signification

Quel est le sens de cette aventure qu’est la vie ? Pour quoi vit-on ? C’est une question à laquelle chaque personne répond, au moins inconsciemment, par ce qu’elle est et décide d’être. A l’image de la philosophie existentialiste qui ne donne pas de sens prédéfini à la vie, mais considère que les humains construisent un sens en vivant.

Et pour toi qui lit ce texte, qu’est-ce qui donne sens à la vie ?