Stages de recherche

Je suis passionné de robotique souple. C’est pourquoi le Centre pour muscles artificiels a été un choix de laboratoire évident pour moi. J’ai pu rencontrer toute l’équipe du laboratoire avant l’été et j’ai discuté avec mon futur-superviseur qui m’a proposé trois projets sur lesquels j’avais le choix de collaborer. J’ai choisi de travailler sur le projet qui explore l’implémentation d’un muscle artificiel pour réanimer les sourcils de patients souffrant de paralysie faciale.

Il est très gratifiant de voir à quel point mes études peuvent devenir concrètes, de savoir que ma recherche peut résoudre des problèmes réels et que je peux apporter une contribution significative à la société. Cette expérience a été tout aussi stimulante que gratifiante. Dans la continuité de mon programme Laidlaw pour le stage pratique, je suis à la recherche d’une organisation à même de soutenir mes intérêts pour les innovations médicales au profit de patients atteints de paralysie ou de maladies neurodégénératives.

Travailler pour la Communauté d’études pour l’aménagement du territoire (CEAT) a été ma première expérience en recherche. J’ai choisi de travailler au sein de ce groupe car je m’intéresse au développement durable et au projets à vocation humaine. L’objectif de mes études était d’évaluer la précision des algorithmes de télédétection dans les implantations informelles tels que les villes d’Afrique subsaharienne qui font face à une expansion démographique et spatiale importante.

Ce projet a été une expérience vraiment enrichissante. J’ai pu mettre en pratique mes connaissances, notamment en programmation, et j’ai énormément développé ma compréhension des algorithmes de télédétection et leurs applications. J’ai rencontré d’incroyables personnalités dans le laboratoire qui sont rapidement devenus des amis et j’ai reçu de précieux conseils et mentorat de la part de mon superviseur. J’ai beaucoup apprécié cet environnement collaboratif et je suis d’autant plus reconnaissante que mon travail ait été reconnu par le laboratoire qui m’a proposé de continuer à collaborer avec eux dans le but de publier officiellement ma recherche dans les mois à suivre.

J’ai rejoint le Centre pour muscles artificiels dans le cadre d’un projet visant à améliorer les muscles artificiels diélectriques en utilisant des technologies comme les mécanismes conformes. En tant qu’étudiant ayant l’habitude de travailler sur des sujets complexes dans mes cours et auprès de différentes associations de l’EPFL telles que la Spacecraft Team et Xplore, je pensais que les méthodes de travail dans un laboratoire ne seraient pas nouvelles pour moi. A ma grande surprise, j’ai dû complètement revoir ma méthodologie et mon état d’esprit.

Contrairement aux projets sur lesquels j’avais travaillé, je n’étais pas contraint à terminer mon projet dans des délais stricts mais j’ai plutôt été encouragé à viser l’excellence en approfondissant ma compréhension afin de me surpasser dans mes tâches et résultats. J’ai dû m’adapter à un rythme plus lent et être patient. J’ai assimilé beaucoup de nouveaux concepts et théories. J’ai également appris à maîtriser de nouveaux outils utiles pour la robotique souple et l’ingénierie biomédicale mais mon plus grand apprentissage a été au niveau de mes compétences relationnelles : comment être rigoureux et résilient, comment traiter une grande quantité d’information, comment interagir avec les autres et comment communiquer efficacement.

Le CyberPeace Institute est une ONG qui protège les plus vulnérables dans le cyberespace. Indépendante et neutre, l’organisation, dont le siège est à Genève, étudie et analyse l’impact humain des cybermenaces systémiques, fournit une assistance gratuite en matière de cybersécurité, suit l’application des lois et des normes internationales et prévoit les menaces qui pèsent sur la cyberpaix.

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Situé à Villigen (AG), le Paul Scherrer Institute (PSI) est le plus grand institut de recherche en sciences naturelles et en sciences de l’ingénieur de Suisse. Il mène des recherches de pointe dans quatre domaines principaux: les technologies du futur, l’énergie et le climat, l’innovation dans le domaine de la santé et les fondements de la nature. Le PSI développe, construit et exploite de grandes installations de recherche complexes. Chaque année, plus de 2500 scientifiques de Suisse et du monde entier viennent au PSI pour utiliser ses installations uniques et réaliser des expériences qui ne sont possibles nulle part ailleurs.

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