Cette étude vise à identifier le potentiel de développement de la ligne ferroviaire Lyria Genève-Paris à l’horizon 2030. A cet effet, les chercheurs de l’EPFL ont pris en compte la croissance urbaine et les aspects sociologiques.
Les CFF cherchent à identifier les futures questions clés auxquelles devra faire face la marque Lyria, filiale des CFF et de la SNCF, sur la ligne Genève-Paris. Le but est de définir une position de marché durable et de maintenir la compétitivité, en prenant en compte les évolutions de la mobilité à l’horizon 2030.
Considérant les marchés français et suisse, nous présentons trois scénarios d’évolution distincts pour l’avenir de la mobilité transfrontalière. Précisément, l’étude permet d’estimer le nombre de passagers-kilomètres et d’évaluer la répartition modale entre compagnies aériennes, bus, voitures (y compris autopartage), train et autres modes de transport. Des projections “réalistes” ont ensuite été faites pour analyser les forces et les faiblesses de l’offre Lyria, en termes des tendances à venir possibles en matière de mobilité.
Le projet a été réalisé par la Communauté d’études pour l’aménagement du territoire (CEAT) et le Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR). Sur la base des résultats de cette première analyse, cette approche pourrait être étendue à l’ensemble du marché Lyria.
Investigateurs principaux | Prof. Vincent Kaufmann, Jérôme Chenal |
Responsable de projet |
Emmanuel Ravalet |
Sponsor | Lyria (SBB-CFF-FFS and SNCF) |
Période | 2016 |
Laboratoires | CEAT, LASUR |
Collaboration | TRACE |