Des recherches approfondies sur les systèmes d’interface cerveau-machine (ICM) menées par des scientifiques de l’EPFL permettent déjà à des utilisateurs souffrant de handicaps moteurs de manœuvrer leurs fauteuils roulants par le seul décodage de la pensée. Ce projet vise à adapter ces approches BMI à la voiture – et au conducteur – du futur.
Le projet propose l’application de la technologie de l’interface cerveau-machine (ICM) pour faciliter l’interaction avec les voitures intelligentes afin d’améliorer l’expérience de conduite. De l’aide au stationnement et au changement de voie à la navigation entièrement autonome, les voitures d’aujourd’hui peuvent évaluer de manière autonome l’état de la route et effectuer ou assister différentes manœuvres de conduite.
Dans notre approche, au lieu d’éliminer l’homme de la boucle, l’IMC surveille l’état cognitif du conducteur. Cette information est essentielle pour moduler l’assistance fournie par la voiture intelligente. Les futures voitures tiendront compte du contexte extérieur (tel que perçu par les capteurs embarqués) et de l’intention de l’utilisateur (telle que décodée à partir des signaux électroencéphalographiques, EEG) pour fournir une assistance adaptée et opportune, en interagissant de manière transparente avec le conducteur.
Ce projet de recherche a duré quatre ans et a été mené par la chaire d’interface cerveau-machine non invasive (CNBI), dirigée par le professeur José del R. Millán. Le CNBI possède une expertise internationalement reconnue dans l’utilisation directe des signaux du cerveau humain pour contrôler des appareils et interagir avec notre environnement. Ce projet a été parrainé par Nissan Motor Co. Ltd.
Investigateur principal | Prof. José del R. Millán |
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Responsable de projet | Ricardo Chavarriaga |
Sponsor | Nissan |
Période | 2010-2014 |
Laboratoire | CNBI |
Collaboration | TRACE |