UN THÈME : L’HABITAT
Le logement représente la majorité du grain de la ville.
C’est pourquoi il est un facteur décisif dans la construction des villes de demain.
Le laboratoire explore l’habitat comme point de départ d’une vie intimement collective et solidaire, et explore les territoires dans leur dimension domestique.
L’HABITAT DE DEMAIN
Travailler sur l’habitat, c’est trouver les moyens de rendre le monde de demain plus juste socialement et spatialement, tout en préservant les ressources dans une écologie des rapports humains. Changer l’habitat, c’est changer la ville et le logement, et le laboratoire explore ce processus.
ESPACES ET USAGES
Le laboratoire voit l’habitat à la rencontre de dimensions sociales – liées aux modes de vies et aux usages – et de dimensions proprement liées à la discipline architecturales – liés à la composition de plan, et aux qualité spatiales, constructives, matérielles.
TERRITOIRES INTIMES
Le laboratoire situe l’habitat dans un spectre plus vaste que celui du logement. L’habitat est plutôt envisagé comme un espace et une pratique tendus de la petite à la grande échelle, du mobilier au territoire, de l’échelle domestique à l’échelle urbaine, de celle du corps à celle de la ville, du temps court des gestes quotidiens au temps long des vies qui s’y succèdent. L’habitat est le lieu où s’entremêlent des instants ordinaires et extraordinaires, des aspects fonctionnels et poétiques, des habitudes et des surprises.
L’habitat est à la fois pratique et poétique, concret et abstrait, immanent et ontologique, fondé sur notre capacité à se projeter – à rêver demain – et à être fondés par notre mémoire – notre histoire et notre vécu. Bref, l’habitat établit avant tout des rapports, des articulations, et met en perspective des extrêmes, des notions à priori contradictoires ou habituellement dissociées.
L’habitat, c’est le lieu du lien.