Semestre de printemps

LA VILLE COMME UNE MAISON

UN HABITAT PRODUCTIF

DEDIÉ A LA MÉDITERRANÉE NOURRICIÈRE

Le semestre de printemps explore le territoire de la Méditerranée à partir de la petite échelle, et de manière immersive.

Suite à l’élaboration d’un portrait culinaire du territoire de la Méditerranée, il s’agira de concevoir par groupe de trois, un projet d’architecture hybridant logement et équipement collectif dédiés à une approche vertueuse de l’alimentation méditerranéenne.

Le projet est un projet de transformation de l’existant à Marseille, Fr.

5 thèmes ponctueront la conception et feront l’objet de représentations spécifiques:

Objets – outils
Outils, ustensiles, équipements permettent la transformation, l’élevage et le transport des ingrédients. Ils mettent en jeu des questions de forme, de structure, d’usage, de mode de vie, d’ergonomie. Ils véhiculent des signes et des valeurs, rendant possible la cuisine méditerranéenne.

Architectures – machines climatiques
Le stockage, la transformation, l’élevage, la cueillette, le conditionnement, la vente des aliments suscitent l’invention d’architectures organisant rationnellement des espaces et des climats qui leur sont spécifiquement dédiés.

Territoires – sols
À travers ses contraintes d’irrigation, d’ensoleillement, de récolte, de rendement, la culture des aliments façonne et domestique les paysages de la méditerranée.

Vie sociale – rituels
Le temps de la nature et des saisons et le temps de la vie quotidienne s’accordent au travers d’espaces et d’événements spécifiques autour desquels la vie sociale s’organise et la culture méditerranéenne se forme.
Suite à cette analyse de la Méditerranée, le projet viendra se situer au cœur de la ville de Marseille.

Marseille
Bordée d’un côté par son port, entourée de l’autre par son arrière-pays agricole, l’alimentation a toujours été au cœur de l’histoire de Marseille, que cela soit en termes de production, d’échanges commerciaux ou même de gastronomie.
Aujourd’hui, dans une perspective de densification, la ville de Marseille doit composer avec son tissu urbain, parfois insalubre, avec ses infrastructures industrielles, obsolètes pour la plupart, et avec les grands ensembles qui bordent la ville, à transformer dans bien des cas. L’étude collective menée sur la Méditerranée permettra de rechercher comment relocaliser la production alimentaire en valorisant à la fois les espèces indigènes mais également celles permettant une adaptation au changement climatique. Les projets conçus seront de véritables manifestes, réintégrant la production alimentaire au sein du tissu urbain, l’animant par de nouvelles saisonnalités et rituels, permettant également de prendre conscience d’alternatives à la production alimentaire contemporaine globalisée.