HABITAT

Plans de Rome (à gauche: Giambattista Nolli, 1748 – à droite: Saverio Muratori, 1954)

L’habitat constitue la majeure partie de la matière urbaine. 

C’est pourquoi il est un enjeu décisif dans la construction des villes de demain. 

Le laboratoire explore l’habitat comme point de départ d’une vie intimement collective et solidaire, et explore les territoires à partir de leur dimension domestique.

L’HABITAT DE DEMAIN

Travailler sur l’habitat c’est trouver les formes pour rendre possible un monde de demain plus juste d’un point de vue social, spatial, dans une économie des ressources et dans une écologie des rapports humains. Faire évoluer l’habitat, c’est faire évoluer la ville et le logement à la fois, et le laboratoire explore ce processus.

ESPACES ET USAGES

Le laboratoire voit l’habitat à la rencontre de dimensions sociales – liées aux modes de vie et aux usages – et de dimensions proprement liées à la discipline architecturale – liées à la composition de plan, et aux qualités spatiales, constructives, et matérielles.

TERRITOIRES INTIMES

Le laboratoire situe l’habitat dans un spectre plus vaste que celui du logement. 

L’habitat est plutôt envisagé comme un espace et des usages tendus entre la petite et la grande échelle : entre le mobilier et le territoire, l’échelle domestique et l’échelle urbaine, le corps et la ville, le temps court des gestes quotidiens et le temps long des vies qui s’y succèdent. 

L’habitat est aussi le lieu où s’entremêlent des instants ordinaires et extraordinaires, des aspects fonctionnels et poétiques, des habitudes et des surprises. 

Il est à la fois rationnel et poétique, concret et abstrait, immanent et ontologique, fondé sur notre capacité à se projeter – à rêver demain – et à être fondés par notre mémoire – notre histoire passée.

En bref, l’habitat établit avant tout des rapports, des articulations, et met en perspective des opposés, des notions à priori contradictoires ou habituellement dissociées. 

L’habitat est le lieu du lien.