Le laboratoire a hérité de la longue tradition de l’EPFL en matière d’étude du patrimoine vernaculaire et monumental. Depuis 2014, quinze campagnes d’analyse ont été menées sur le patrimoine architectural à travers le pays, impliquant plus de 500 techniciens et étudiants dans des enquêtes de terrain. Ces campagnes ont permis au LAPIS de développer un nouveau système de « codes de représentation » et de « normes » qui intègrent, de manière cohérente, les conventions graphiques « traditionnelles » du dessin à la main avec les nouvelles technologies du relevé automatique. Dans le contexte alpin suisse, ce système de représentation a été utilisé comme outil de recherche opérationnel pour étudier la relation entre la typologie des bâtiments et la morphologie urbaine. A l’étranger, des expériences sont en cours sur un site archéologique actif à Kom Ombo, en Haute-Egypte, où une campagne de relevés est actuellement menée, et à l’île de Pâques où une campagne de relevés est menée en collaboration avec le laboratoire FAR. La position du LAPIS est claire, ce n’est qu’à travers un processus actif de connaissance acquise par la représentation et ancrée dans le territoire que l’architecture a une chance d’être sauvegardée et restaurée.
Atlas vernaculi
Le laboratoire se concentre sur des questions relatives à la représentation, à l’archivage et à la classification du patrimoine vernaculaire dans la production des savoirs du XIXe et XXe siècle aussi bien en architecture que dans des disciplines connexes. Diverses interprétations du vernaculaire visent à apporter des réponses à la perte croissante de sens de (…)
Palimpseste analogique & Relevé numérique
Depuis les années 1960, l’EPFL n’a cessé de s’intéresser à l’étude de l’architecture anonyme à travers le processus actif du relevé architectural. Ces recherches approfondies ont été héritées par le LAPIS qui a depuis contribué à leur valorisation et à leur diffusion. Grâce à des recherches systématiques sur le terrain, le laboratoire vise à développer (…)