At LBO, we specialize in developing innovative (bio)materials for musculoskeletal applications. For example, we’re developing hydrogels with strong adhesive properties to address issues like cartilage defects and tracheomalacia. Additionally, we’re dedicated to understanding the impact of biomechanical stimuli on tissue development, a field known as mechanobiology. We’re also actively involved in improving orthopedic implants using advanced numerical methods. Moreover, our laboratory uses machine learning techniques for tasks such as data analysis, predictive modeling, and optimization, which enhances our understanding of musculoskeletal pathologies and the development of innovative solutions. If you’re interested in contributing to our team’s work in advancing musculoskeletal research, please reach out to us for information on available student projects. You can contact us via email at [email protected] to learn more.
Investigation of the effects of degradation induced by different solutions on osteochondral tissue samples in vitro
- ID: 14115
- Type(s): Projet de Master (PDM) MX
- Section(s): MX
- Status: Validé
- Professor: Dominique Pioletti, Sandra Jaccoud
Question scientifique : Quels sont les effets de la dégradation induite par différentes solutions sur des échantillons de tissus ostéochondraux (punch) cultivés in vitro ?
L’ostéo-arthrite touche environ 500 millions de personnes dans le monde, dont plus de 50 % sont âgées de plus de 65 ans. Avec le vieillissement de la population, ce chiffre est appelé à augmenter dans les années à venir. Cette maladie peut considérablement réduire la qualité de vie en rendant les mouvements douloureux et difficiles. Les personnes atteintes peuvent éprouver des difficultés à participer à des activités quotidiennes, professionnelles ou sociales, ce qui peut entraîner des souffrances psychologiques.
Bien qu’il n’existe pas encore de remède définitif pour l’ostéo-arthrite, plusieurs traitements peuvent aider à soulager les symptômes. Pour tester ces différents traitements et analyser les processus de régénération, il est nécessaire de disposer d’un modèle ostéoarthritique in vitro, ce qui implique une dégradation contrôlée du cartilage.
Dans ce cadre, nous souhaitons tester in vitro certaines solutions de dégradation à différentes concentrations afin de développer un modèle pertinent.
C’est pourquoi ce projet de master a été initié.
Il sera divisé en trois parties :
Partie 1 : Mise en place du support pour les échantillons ostéochondraux
L’étudiant devra concevoir et imprimer un support destiné à accueillir les échantillons ostéochondraux. Ce support devra être fonctionnel et adapté à une utilisation dans une salle de culture cellulaire.
Partie 2 : Tests de différentes solutions de dégradation
L’étudiant devra préparer les échantillons et tester différentes solutions de dégradation sur ceux-ci, placés sur le support fabriqué lors de la première partie.
Partie 3 : Analyse des tests de dégradation
L’étudiant procédera aux analyse biochimique et histologique/ immunologiques des échantillons issus des tests de dégradation réalisés dans la deuxième partie.
(Différents tests supplémentaires pourront éventuellement être réaliser)
Contact pour le projet et renseignements ainsi que la supervision générale : Sandra Jaccoud
Aide dans la 1ère partie et supervision : Antoine Reitzel
Aide dans la 2ème partie et supervision : Deniz Turgut
Infos supplémentaires :
L’étudiant sera amené à utiliser des logiciels de conception pour la modélisation, à travailler dans des conditions stériles (réalisation de tests en salle de culture pendant plusieurs jours ou semaines) et à acquérir des compétences en biochimie. Il apprendra les techniques traditionnelles d’histologie et d’immunohistologie, notamment la décalcification des échantillons, et/ou la méthode de home made tape transfer pour l’analyse de tissus non décalcifiés, une technique récemment mise au point au LBO
- Professor(s)
- Dominique Pioletti (IGM – Gestion), Sandra Jaccoud
- Administration
- Virginie Véronique Marie Kokocinski