Bref historique de LMM
Le Laboratoire de MĂ©tallurgie MĂ©canique est, avec le Laboratoire des MatĂ©riaux de Construction, le plus ancien laboratoire de l’EPFL !
Le premier laboratoire de l’Ecole d’IngĂ©nieurs de l’UniversitĂ© de Lausanne (l’Ă©cole “ancĂȘtre” de l’EPFL) a Ă©tĂ© fondĂ© en 1918. Il s’appelait “Laboratoire d’essais des matĂ©riaux”, et Ă©tait situĂ© Place Chauderon Ă Lausanne. En 1927, ce laboratoire a Ă©tĂ© subdivisĂ© en deux divisions, l’une s’occupant des mĂ©taux et l’autre des matĂ©riaux minĂ©raux.
En 1952, Jacques Paschoud est nommĂ© professeur au dĂ©partement de gĂ©nie mĂ©canique de l’Ă©cole, rebaptisĂ©e en 1946 Ecole Polytechnique de l’UniversitĂ© de Lausanne (EPUL). Le laboratoire est rebaptisĂ© “Laboratoires d’essais des matĂ©riaux de l’EPUL”, ou “LEMEPUL”. En 1958, le laboratoire dĂ©mĂ©nage de la place Chauderon, et ses deux subdivisions sont chacune transfĂ©rĂ©es dans deux bĂątiments sur le chemin de Bellerive Ă Lausanne, prĂšs du lac et de l’ensemble du campus de l’Ecole Polytechnique de l’UniversitĂ© de Lausanne.
En 1969, l’EPUL, jusqu’alors une Ă©cole du canton de Vaud (l’Ă©quivalent suisse d’un Etat aux Etats-Unis), devient une Ecole polytechnique fĂ©dĂ©rale, dirigĂ©e et financĂ©e par la ConfĂ©dĂ©ration. A ce titre, c’est l’Ă©cole sĆur francophone (beaucoup plus jeune) de l’autre Ecole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Suisse, situĂ©e Ă Zurich. Elle est rebaptisĂ©e Ecole Polytechnique FĂ©dĂ©rale de Lausanne (Ecole Polytechnique FĂ©dĂ©rale de Lausanne, EPFL, ou ETHL en allemand).
En 1969 Ă©galement, le dĂ©partement MatĂ©riaux est fondĂ© Ă l’EPFL, d’abord en tant qu’entitĂ© de recherche, puis en 1973 en tant que dĂ©partement acadĂ©mique avec son propre curriculum et son diplĂŽme d’ingĂ©nieur. Il comprend trois laboratoires, Ă savoir le laboratoire des mĂ©taux dirigĂ© par le professeur Paschoud et rebaptisĂ© “Institut des mĂ©taux et machines (IMM)”, le “Laboratoire des matĂ©riaux pierreux (LMP)” dirigĂ© par le professeur J.P. Daxelhover, et le “Laboratoire de PhotoĂ©lasticitĂ©” dirigĂ© par O. Rescher, chargĂ© de cours.
Les figures ci-dessus montrent des photos de l’IMM Ă l’Ă©poque, sur le Chemin de Bellerive ; certaines de ces grandes machines d’essais sont encore au LMM (et fonctionnelles). Plus tard, au sein du dĂ©partement MatĂ©riaux, trois laboratoires mĂ©tallurgiques supplĂ©mentaires sont crĂ©Ă©s : le Laboratoire de mĂ©tallurgie physique (LMPH) en 1971 dirigĂ© par le professeur W. Kurz, le Laboratoire de mĂ©tallurgie chimique (LMCH) en 1972 dirigĂ© par le professeur D. Landolt, et en 1973 le Laboratoire des soudures (LS), dirigĂ© par le professeur associĂ© J. J. ChĂȘne. En 1973, un bĂątiment annexe est Ă©galement construit pour l’IMM. Au sein de l’IMM, le Professeur Paschoud dirige le Laboratoire de mĂ©tallurgie mĂ©canique (LMM). Ăgalement chez IMM, M. Roland Cachot dirige un service d’essais mĂ©caniques pour l’industrie, avec notamment une mission d’analyse de dĂ©faillance et de certification de barres d’acier pour l’industrie du bĂątiment. Cette activitĂ©, toujours dirigĂ©e par M. Cachot, est restĂ©e chez LMM et est actuellement active.
En 1982, le professeur Paschoud prend sa retraite ; son successeur est le professeur B. Ilschner, auparavant professeur et recteur de l’UniversitĂ© Erlangen. Sous la direction du professeur Ilschner, les activitĂ©s de recherche de LMM Ă©voluent pour mettre l’accent sur le comportement Ă haute tempĂ©rature des matĂ©riaux mĂ©talliques, y compris les Ă©tudes de fluage ou de fatigue thermique et thermomĂ©canique. En 1989, le dĂ©partement des matĂ©riaux, et avec lui le LMM, est transfĂ©rĂ© dans son bĂątiment actuel sur le nouveau campus de l’EPFL Ă Ecublens. Dans les annĂ©es 1990, le Professeur Ilschner lance, entre autres activitĂ©s, des recherches sur les MatĂ©riaux Ă Grades Fonctionnels (MGF), comprenant en particulier l’intĂ©gration de la recherche sur le traitement des matĂ©riaux parmi les activitĂ©s du laboratoire.
En 1997, le professeur Ilschner prend sa retraite et est remplacĂ© par le directeur actuel, Andreas Mortensen, ancien professeur au MIT. Les activitĂ©s actuelles du laboratoire sont bien sĂ»r dĂ©crites en dĂ©tail ailleurs sur ce site Web ; nous vous encourageons Ă surfer sur….
21 mai 1999 ; version anglaise le 26 janvier 2000.