Ce mois-ci, nous avons commencé la première campagne de terrain de la thèse d’Eugénie dans le parc national espagnol Alto Tajo. L’étude vise à comprendre comment les interactions entre les espèces d’arbres modifient l’impact de la sécheresse saisonnière sur les relations hydriques des arbres. Nous pensons que les arbres des forêts plus diversifiées sont moins sensibles à une sécheresse intense en raison des processus de complémentarité et de facilitation entre les espèces de feuillus et de conifères. Ce travail est réalisé en collaboration avec Fernando Valladares (MNCN, Espagne), qui co-supervise le doctorat d’Eugénie.
Avec Charlotte, David (un technicien travaillant au MNCN) et Eric (notre nouveau stagiaire venant de l’INSA, France), Eugénie a effectué une série de mesures physiologiques sur le terrain, notamment les échanges gazeux et les potentiels hydriques sur des chênes et des pins adultes.
Nous sommes ravis qu’Alberto Vilagrosa, Luna Morcillo (Université d’Alicante, Espagne) et Karagan Smith (Fulbright fellow de Pepperdine University, USA) aient pu se joindre à nous pour effectuer les mesures hydrauliques.
Après plus de 12 jours de réveil à 4h30 du matin et de longues journées de 10h à courir dans les forêts sèches de l’Alto Tajo, le groupe est de retour à l’EPFL et se prépare pour le prochain voyage, dans un mois.