Vous avez peut-être remarqué ces nouvelles infrastructures près du bâtiment GR à l’EPFL, abritant des centaines de plantes. On les appelle “polytunnels” et ils permettent de modifier les conditions dans lesquelles évoluent les plantes, en modifiant la température et l’humidité dans l’air.
Grâce à ces infrastructures, une doctorante du laboratoire étudie les mécanismes de survie des plantes confrontées à des conditions de plus en plus exigeantes (chaleur / sécheresse), en particulier les défis de l’ajustement du métabolisme, et les potentiels traits morpho-anatomiques associés. Cinq espèces sont représentées dans cette étude : le frêne commun (Fraxinus excelsior), le chêne sessile (Quercus petraea), l’érable champêtre (Acer campestre), le hêtre commun (Fagus sylvatica) et le charme commun (Carpinus betulus).
Cette première année sera la phase d’acclimatation des plantes durant laquelle des conditions différentes seront appliquées dans chaque tunnel. Puis l’année suivante, une phase de sécheresse sera lancée au printemps afin de voir quelles composantes du processus d’adaptation favorise la survie des plantes en conditions extrêmes.
Plusieurs mesures seront réalisées durant toute la durée de l’expérience afin de comprendre les dynamiques d’acclimatation des plantes, notamment le suivi des capacités hydrauliques des plantes à travers des scans MicroCT réalisés à la plateforme PIXE de l’EPFL.