Ce projet explore l’impact spécifique du DPV et de l’augmentation de la température sur l’utilisation de l’eau et la mortalité des arbres. Il étudie également les dommages potentiels de l’utilisation de la MicroCT à rayons X pour suivre l’embolie dans les arbres vivants.
Le changement climatique impose de nouvelles contraintes aux arbres, qui doivent constamment ajuster leurs stratégies d’utilisation de l’eau face à des événements extrêmes pour éviter la mortalité. Deux paramètres ressortent particulièrement dans les recherches récentes sur la mortalité des arbres : le déficit de pression de vapeur (DPV), c’est-à-dire la demande en eau atmosphérique, et la température. Pourtant, peu d’études différencient l’impact spécifique du DPV et de l’augmentation de la température sur l’utilisation de l’eau par les plantes, alors que le maintien et la protection des écosystèmes et de la biodiversité dépendent fortement de notre connaissance de leurs effets respectifs.
Dans ce travail, nous chercherons à :
- clarifier notre compréhension des mécanismes de survie des arbres confrontés à un stress combiné de chaleur et de sécheresse, en particulier les défis posés par la régulation de la température des feuilles, l’ajustement des échanges gazeux et les changements morpho-anatomiques potentiels ;
- étudier les dommages potentiels de l’utilisation de la MicroCT à rayons X pour suivre l’embolie dans les arbres vivants ;
- démêler les effets du DPV et de la température sur l’utilisation de l’eau par les arbres et tester comment le fait de pousser à une température et un DPV plus élevés prédispose les arbres à de meilleures chances de survie en cas de sécheresse.
Les résultats de ce travail amélioreront les modèles prédictifs de dynamique forestière et aideront les gestionnaires de forêts en fournissant une compréhension solide des réponses des relations hydriques des arbres au changement climatique dans une large gamme d’espèces.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Laura Mekarni.