Les « Bridge Schools » sont des écoles portables et modulables, conçues pour accueillir les enfants des travailleurs migrants à Bangalore. Les enseignants de ces écoles ont beaucoup de responsabilités et doivent tous les jours jongler avec de nombreuses contraintes et variables : des élèves d’âges différents et en nombre toujours changeant, un espace limité et peu de ressources.
Doha Mahfoudhi (UNIL), Amara Slaymaker (EPFL) et Valentin Calame (EPFL+ECAL Lab) ont prototypé une solution numérique prête à l’emploi, avec intégration automatique des données, pour soutenir les enseignants dans la gestion de tâches administratives telles que : les dépenses scolaires, les listes de présence et le suivi des soins médicaux.
À Bangalore, les revenus et les bénéfices des vendeurs de rue sont impactés par le manque d’accès à un éclairage fiable pendant les 4-5 heures qui suivent le coucher du soleil, ainsi que par le manque de chambres froides, ce qui a un impact sur la fraîcheur, la qualité et engendre la détérioration de leurs produits périssables.
Anaïs Matthey-Junod (EPFL), Margaux Charvolin (EPFL+ECAL Lab) et Philippe Bontà (UNIL) ont imaginé une gamme de mini-kiosques d’énergie portables en libre-service, qui visent à approvisionner en énergie les vendeurs de rue qui n’ont pas accès au réseau.
L’équipe CHECK-Y a créé un bandeau intelligent pour les entraîneurs et le personnel médical afin de surveiller les impacts crâniens sur les athlètes, avec des alertes en temps réel. De plus, chaque joueur peut gérer son propre bandeau.
Le projet CHECK-Y, porté par Diane Marquette (EPFL), Nicolas Mauroux (UNIL), Taavet Kangur (EPFL), Marine Fondin (ECAL) et Maëlick Brochut (EPFL) est né d’observations de terrain, d’entretiens avec des athlètes et des médecins et est maintenant testé dans un contexte réel avec des athlètes professionnels.
L’équipe HAPSTICK a créé des béquilles intelligentes qui aident les patients en convalescence à surmonter les difficultés liées à des blessures aux membres inférieurs, faisant d’eux des acteurs de leur propre processus de rééducation.
Le projet HAPSTICK, élaboré par Martin Stricker (ECAL), Harshdeep Sing (EPFL), Diane Thouvenin (ECAL), Jonathan Regef (EPFL), Nan Chen (EPFL) et Florian Josselin (EPFL), est né d’observations de terrain, de patients et d’entretiens avec des médecins, tandis que la phase de prototypage s’est accélérée à Shenzhen, en Chine. Il a été récompensé par le XGrant EPFL 2020 et par le 1er prix au 2020 Start Competition.