Chaque discipline a sa propre manière de concevoir la ville. C’est pourquoi pour en saisir les enjeux et apporter des solutions, différentes disciplines doivent se rassembler, s’écouter et se comprendre.
1. Enjeux
Alger, capitale d’Algérie, est une ville portuaire dont la structure témoigne de son histoire et de sa topographie. Divisée en quartiers, elle s’est construite autour de son centre, face au port. Aujourd’hui face à une population jeune, une croissance rapide et un fort taux d’immigration, la ville se doit de planifier son développement.
2. But
Deux cartes sont produites : une carte présentant le diagnostic de 2019, une seconde carte présentant le plan directeur pour 2035.
3. Approche
Il s’agit d’analyser la ville pour en déterminer les défis et les contraintes, et enfin, d’y apporter les solutions de manière cohérente et sur le long terme.
4. Résultats
Alger 2019 : une ville déséquilibrée
Développé à proximité immédiate du port, le centre est très dense et les activités y sont regroupées.
De plus, le trafic automobile engorge quotidiennement les routes d’Alger, et pour cause : la forte attractivité du centre et la faible utilisation des transports publics. Cette dernière est la conséquence d’une population qui a l’habitude de choisir la voiture, mais aussi, de l’insuffisance de l’offre en transports publics. L’autre conséquence est la forte pollution de l’air de manière générale.
Finalement, Alger est une ville polarisée autour de son centre. Il est essentiel de décentraliser et fluidifier les transports.
Alger 2035 : un étalement harmonisé
La création d’un nouveau pôle décentralise Alger. Les contraintes naturelles, les inondations en particulier, sont prises en compte en créant des digues. De plus, le port de commerce a été déplacé en dehors de la baie. Cela permet de diminuer la pollution dans la baie, de dégager la vue et d’éviter les transports de marchandises à travers la ville.
Les pôles sont connectés (le centre et le pôle secondaire développé), et ce, principalement par les transports publics. De nouveaux parkings relais permettent de désengorger le centre. L’espace public est revalorisé par la mise en place de promenades et d’espaces verts.
Finalement, il s’agit de planifier un étalement harmonieux le long de la côte avec des pôles connectés par des transports publics.
5. Conclusion
En 2019, Alger est une ville déséquilibrée avec un centre trop dense, du trafic quotidien et un manque d’espaces publics. En 2035, Alger sera décentralisée par un second pôle, les lieux seront connectés par des transports publics et les espaces publics revalorisés.
Auteurs: Clara Demuynck (AR), Lena Huber (AR), Bénédicte Nsalambi (GC), Alexandra Wilkinson (SIE)