Dans le cadre de notre projet, nous avons dû aménager une parcelle de territoire en logements olympiques, en prévision des Jeux olympiques de Paris de 2024. Nous sommes partis d’un concept que nous avons défini tous ensemble. Une fois le projet orienté, chacun est intervenu pour ajouter des éléments propres à son domaine. Nous avons par exemple dû envisager une empreinte carbone nulle et une décontamination du sol sur la base des inputs des ingénieurs en sciences de l’environnement. Puis, nous avons pris la décision d’instaurer un système géothermique dimensionné par les ingénieurs civils. Le système général de la structure a principalement été établi par les architectes. Toutes les étapes étaient suivies par l’ensemble du groupe et chacun intervenait et donnait son point de vue sur le sujet.
Durant ce processus, confronter nos points de vue et approches était très enrichissant. Nous avons également pu observer le mode de fonctionnement des autres membres du groupe, de nous mettre à leur place pour comprendre leurs choix. Pour ma part, j’ai pu me familiariser avec un logiciel de modélisation grâce aux étudiants en architecture et l’étudiante en sciences et ingénierie de l’environnement nous a montré comment il fallait dépolluer un site en fonction des éléments chimiques présents. La contrainte de devoir rendre un travail en une semaine et de le présenter à un jury était également très stimulante. Nous avons beaucoup échangé sur l’attitude et le discours à adopter pendant la critique.
L’approche scientifique des ingénieurs en génie civil et en environnement restait souvent assez en décalage avec celle plus empirique et sentimentale des architectes. Quand nous nous basions sur la réalisation et que nous recherchions des données et résultats concrets, les architectes se concentraient sur les concepts qui entouraient le projet. Nous avons donc dû d’abord nous mettre d’accord sur un axe de départ afin que chacun puisse commencer à travailler selon ses atouts principaux. Mais dans la démarche générale, nous avons tous réussi à nous retrouver, l’approche structurale était similaire et la préoccupation énergétique et écologique restait un fil directeur dans notre démarche. Nous sommes allés de la découverte à l’amélioration de nos compétences.