[epfl_custom_highlight title=”Sophie Caquot” description=”Etudiante en sciences et ingénierie de l’environnement” link=”https://www.epfl.ch/schools/enac/fr/education-fr/projeter-ensemble-fr/semaine-enac/green-highways-in-residential-areas/” image=”3523″ /]
Nous avons reçu comme premier objectif d’analyser l’impact de l’autoroute située près du bâtiment Géopolis de l’Université de Lausanne (UNIL). Pour y parvenir, nous avons mesuré les émissions sonores et les polluants atmosphériques qui pourraient atteindre le bien-être et la santé des étudiants de l’UNIL et des habitants des résidences voisines.
Cette partie de travail a été en majeure partie assurée par les ingénieurs en environnement, bien que les déplacements pour les prises de mesures aient été effectués par l’ensemble du groupe. Des notions de chimie atmosphérique et de méthode de traitement de données (Excel, Matlab) étaient nécessaires pour cette étape. A ce stade, j’ai donc pu remarquer la différence entre ma formation et celle des architectes, qui étaient moins aptes à fournir un travail d’analyse expérimentale.
Nous avons dû ensuite concevoir un projet de construction de barrière le long de l’autoroute afin d’en limiter les nuisances. Cette étape s’est basée sur une collaboration entre les architectes et les ingénieurs civils, les uns proposant des plans et dessins créatifs et esthétiques, les autres modélisant la structure de soutien et les matériaux envisageables. Les ingénieurs en environnement sont aussi intervenus dans cette phase pour traiter des normes législatives en matière d’émissions et pour fixer les objectifs à atteindre grâce à cette construction.
On voit donc que dans ce travail interdisciplinaire, chacun a trouvé sa place. Nous avons tous été surpris par les capacités des autres sections à produire un travail de grande qualité. Par exemple, les ingénieurs ont été impressionnés par les qualités artistiques des architectes, tandis que ces derniers ont reconnus nos capacités scientifiques et numériques. Pendant cette semaine ENAC, nous avons donc beaucoup appris sur les autres sections et l’étendue des domaines qui touchent l’aménagement du territoire. On peut en effet citer l’étude d’impact de l’homme sur l’environnement et l’approche expérimentale (étude du sol, de l’atmosphère, de l’eau, de la pollution, traitement de données), l’architecture (conception, dessin et modélisation 3D, coupes, profilés), et le génie civil (étude de la structure, du maintien des constructions, calculs très approfondis et minutieux).
Ce travail de groupe m’a réellement permis de développer mes capacités d’organisation et de gestion du temps. En effet, une petite semaine pour élaborer un tel projet passe très vite, et il faut savoir faire preuve d’une grande collaboration et de confiance en les autres pour que le travail soit non seulement réparti efficacement, mais surtout, intelligemment, selon les compétences de chacun. L’interdisciplinarité est un aspect essentiel des trois formations que nous avons choisies et représente la clé du développement durable. Ce point se remarque lorsque nous nous trouvons face à un projet réel d’aménagement du territoire.
Je suis très heureuse d’avoir choisi cette semaine ENAC, car le sujet m’a énormément plu, les superviseurs étaient très enthousiastes et l’ensemble du groupe était motivé pour fournir un travail de qualité.