La biologie computationnelle concerne les travaux à l’interface entre l’informatique et les sciences de la vie. Les spécialistes des sciences de la vie étudient des systèmes extrêmement complexes, comme les cellules vivantes, le cerveau humain ou l’évolution de la vie sur notre planète. De fait, ils produisent également d’importants volumes de données, telles que les séquences ADN. L’interprétation de données de ce type nécessite divers outils de calcul, parmi lesquels les mathématiques appliquées, les algorithmes, les bases de données, l’analyse d’image et l’apprentissage automatique. Réciproquement, la conception d’algorithmes et de machines peut aussi s’inspirer des systèmes biologiques, ce qui entraîne la création de robots bio-inspirés et de systèmes immunitaires informatiques, et l’utilisation d’approches évolutives pour l’optimisation.
Les recherches en biologie computationnelle menées à l’EPFL se concentrent, de manière générale, sur les neurosciences (modélisation de l’activité neuronale, représentation en 3D des connexions neuronales), la biologie de l’évolution (génomique comparative et analyse phylogénétique) et la robotique bio-inspirée.